Thursday, June 16, 2011

La révolution transmédiatique au Québec? Je ne le pense pas. #transparence

Encore une fois et si je peux me le permettre, j'aimerais exprimer ce que je pense.

Actuellement, presque 100 % des marques, organisations ou médias québécois reproduisent sur Internet le même modèle traditionnel du « push » médiatique.

Ce n'est pas nécessairement une erreur mais certainement une fermeture d'esprit économique, sociale, psychologique et culturelle.

Le problème le plus sérieux à mon avis n’est pas tant que ces organisations ne font « qu’intégrer les nouvelles plateformes » à leur modèle d’affaire.

Non.

Le danger est qu’elles ne veulent fondamentalement, vraiment pas changer. Principalement parce que leurs dirigeants n'en ressentent aucunement la nécessité économique.

Qui sont les groupes/individus/organisations au Québec qui poussent réellement, profondément, sincèrement pour le changement : les plus petits, les plus pauvres, les plus jeunes, les plus fous, les plus dangereux et les plus naïfs.

Certainement pas les gros joueurs, institutionnalisés, stables, rentables et qui connaissent le succès depuis plusieurs générations. (la télévision)

Dans le même esprit, l'industrie de la culture, des médias, du showbusiness ou de la publicité et du marketing local n'a vraiment pas besoin d'Internet pour bien dormir à la fin du mois. Au contraire, c’est une graine de sable dans l’engrenage du système qui vient compliquer les opérations pour tous ceux qui aspirent à des vacances estivales de 6 semaines.

C’est bien dommage, le monde aurait été bien meilleur pour vos petits-enfants.

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