Le CRTC et moi, petit ours blessé.

Dans le dossier du CRTC, je souhaite aller plus loin que l'action virtuelle. Si je pouvais trouver le temps, j'aimerais donner, à ma manière, mon point de vue au CRTC.

Je ne pense pas que le contrôle est la bonne direction à prendre pour protéger l'identité canadienne.

Je pense plutôt qu'on devrait nourrir la création, la nouvelle surtout. La nouvelle génération de créateurs et d'artistes canadiens qui sont aussi tous citoyens du monde.

Le monde est petit et accessible maintenant. La distribution se fait sans barrière à l'entrée, all over the world.

Je sais que je suis lu partout à travers le monde: " 7,315 visits came from 89 countries/territories"
J'aimerais garder ce droit démocratique et fondamental. Autant je souhaite être lu et vu en France, autant je désir lire et regarder les trucs qui m'inspirent; canadiens, américains ou anglais.

J'ai peur que le CRTC décide à ma place... pour répondre aux inquiétudes d'une industrie qui ne peut malheureusement pas comprendre cette culture parce qu'elle n'en fait pas partie. Elle ne la vit pas car trop occupée ailleurs.

J'ai surtout le sentiment que je ne suis pas représenté devant le CRTC par des gens qui me ressemblent. Et je n'aime pas ça. Voilà pourquoi je m'implique socialement et politiquement.

Pour moi, petit ours blessé, c'est une question de liberté, de justice et de démocratie.

Je ne veux plus me faire dire quoi faire, surtout pas par l'Establishment. En Internet, j'ai trouvé il y a longtemps, l'espace qui me donne la liberté dont j'ai besoin pour être heureux, libre et joyeux.