Thursday, April 7, 2022

Je salue la décision de Jean Boulet d’ajouter Haïti à la liste des pays priorisés pour le recrutement d’infirmières à l’étranger.

Réagissant à l’impact d’une campagne de relations publiques citoyenne et à une opportunité de gagner des points pour la CAQ dans le cadre de l’élection partielle dans la circonscription de Marie-Victorin, Monsieur Jean Boulet, Ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration a annoncé cette semaine que Haïti sera finalement ajouté à la liste des pays priorisés pour le recrutement d’infirmières à l’étranger. 

Je salue la décision de Monsieur Boulet dans ce dossier. Je crois qu’il a fait preuve d’une très grande ouverture d’esprit et démontré clairement qu’il était à l’écoute de la population.

Le 16 février, en présence de Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux, il dévoilait un projet de 65000000 $ pour recruter 1 000 infirmières et infirmiers à l’étranger.

Une dizaine de pays africain était sur la liste, mais pas Haïti.

Grâce au ministre Boulet, Haïti est maintenant sur la liste avec l’Algérie, le Cameroun, le Maroc, la Tunisie, l’Île Maurice, la Côte d'Ivoire, le Liban, la République démocratique du Congo et le Sénégal. 

Ce changement de cap du gouvernement du Québec est un peu une victoire pour moi en ce sens que je plaide publiquement depuis octobre pour une intégration équitable dans ce programme des infirmières et infirmiers formés en Haïti.


Les diplômées de ces pays qui intègreront le programme au Québec auront droit à une allocation de 500$/semaine pour suivre les formations d’appoint.



Saturday, March 5, 2022

François Legault fait-il de la discrimination envers les haïtiens?


En octobre dernier, suite à la publication de ce reportage de Daniel Boily, Davide Gentile et Romain Schué de Radio-Canada, j’ai eu la naïve idée de contacter directement le gouvernement du Québec. 

Je voulais leur offrir, gratuitement, l’opportunité de ma présence en Haïti pour essayer de contribuer, comme citoyen, à trouver une partie de la solution à l’importante pénurie de personnel dans le réseau de la santé québécois.  





Malgré l'intérêt viral sur TikTok pour cette vidéo vue par plus de 250000 personnes interpelées par cette mission humanitaire...


...j'ai reçu cette brutale et troublante correspondance de Julie-Anne Rivard, la directrice de Recrutement Santé Québec, le “RECRUTEUR OFFICIEL” du ministère de la Santé et des Services sociaux pour les professionnels de la santé et des services sociaux ayant obtenu un diplôme hors du Canada...



...Pourtant, j'avais reçu quelques jours plus tôt la confirmation d'une rencontre virtuelle avec Geneviève Bertrand, coordonnatrice à Recrutement Santé Québec...



...puis assez rapidement, une autre confirmation m'informant de la présence et de l'intérêt à me rencontrer de Madame Rivard elle-même!!!



Le 27 octobre, toujours en Haïti, je lui adressais ce courriel en réponse à sa note:

Madame Rivard,

Comment allez-vous ce matin.

Votre correspondance me laisse perplexe.

J’avoue ne pas comprendre son sens.

Que voulez-vous me dire exactement?

Que le gouvernement du Québec ne veut pas d’infirmières haïtiennes?

Malheureusement, je n'ai jamais eu de réponse de la part de Julie-Anne.

Pourquoi, d'après-vous? 

Son silence ne m'a pas empêché de poursuivre ma mission et de collecter les noms de plus de 300 infirmières haïtiennes prêtes à venir soutenir le système de santé québécois.
  
Je ne veux ici attaquer personne, ni les fonctionnaires, ni la CAQ ou ses ministres.

Je ne souhaite pas faire de politique avec cette histoire, encore moins de la diffamation ou m'exposer à des poursuites judiciaires de la part du gouvernement du Québec. 

Je désire seulement continuer à contribuer, avec sens, à une meilleure société: pour les haïtiens, pour les québécois...et pour ma chère mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. 

Tout simplement. Rien de plus. Rien de moins.


Ceci étant dit, le 16 février, le ministre Jean Boulet et député de Trois-Rivières, en présence de Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux dévoilaient un projet de 65000000 $ pour recruter 1 000 infirmières et infirmiers dans les pays suivants: Algérie, Cameroun, Maroc, Tunisie, Île Maurice, Côte d'Ivoire, Liban, République démocratique du Congo et Sénégal... 


Jamais je n’aurais imaginé que 5 mois plus tard, j'apprendrais en direct sur Facebook que le gouvernement du Québec ne voulait pas de mon groupe de 124 infirmières haïtiennes à cause d'une question de langue française !!!

En effet, selon Maude Méthot-Faniel, attachée de presse du ministre du Travail, de l’emploi et de l’immigration, Jean Boulet, « L’objectif de la sélection de ces territoires est l’intégration la plus rapide possible des candidats sur le marché du travail. Les pays ciblés en priorité sont des pays francophones ou des pays dont une proportion importante de personnes parle français, mais également des pays dont les formations offertes sont comparables à celles offertes au Québec.» 


Ne pas cibler Haïti en priorité signifie pour Madame Méthot-Faniel qu'une proportion importante d'haïtiens ne parle pas français.

Pourtant, selon l’Organisation International de la Francophonie, 42% de la population Haïtienne est francophone contre seulement 26% pour le Sénégal, 33 % pour la Côte d’Ivoire et l’Algérie, 35% pour le Maroc, 38% pour le Liban et finalement 41% pour le Cameroun. 


Par ailleurs, selon l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, 436 permis d’exercices ont déjà été délivrés à des infirmiers et infirmières diplômés d’Haïti entre 2011 et 2021. 

De surcroît, après la France, toujours selon l’OIIQ, Haïti serait maintenant le pays d’où provient le plus grand nombre d’infirmières et infirmiers diplômés hors Québec.

Une source gouvernementale haïtienne très choquée par cette injustice mais qui préfère garder l’anonymat par crainte de sévères représailles politiques de Port-au-Prince m’a écrit ceci: “Très aberrant, leur argument. Haïti est un pays francophone. De la maternelle jusqu'à l'université, tous les cours sont dispensés en français. Il semble y avoir une toute autre raison cachée derrière un rideau, que les autorités responsables ne veulent pas dire franchement. Parce que cette raison ne tient absolument pas debout. Ce sont des infirmières, et non des présentatrices de télévision, des actrices de la communication ou des enseignantes qui sont tenues de se prémunir contre toutes erreurs grammaticales lorsqu'elles s'adressent à un public.”


Maintenant, à la lumière de ce que je considère pour l'instant comme une erreur "administrative", je demande publiquement, fermement, mais respectueusement, à François Legault, Christian Dubé, Jonathan Valois, Lionel Carmant...

...Dominique Savoie...


...Josée Doyon...


...Julie-Anne Rivard, Geneviève Bertrand et Andrea Urra, pourquoi les 124 infirmières haïtiennes regroupées sur WhatsApp que je défends bec et ongles ne pourraient-elles pas être intégrées in extremis dans ce programme de 65 millions de dollars canadiens???








En terminant, je rappelle candidement à Monsieur le premier ministre François Legault que Haïti est à seulement 4h30 de Port-au-Prince via un vol sur Air Transat...


...que les paroles de "La Dessalinienne", l'hymne national d'Haïti, ont été écrites en français en 1904 par l'avocat, journaliste et lodyanseur Justin Lhérisson... 


...que plus de 800000 haïtiens vivent déjà au Canada, principalement au Québec...


... et que le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec est toujours (depuis plus de 12 mois) à la recherche de 55 d’infirmières!!!


Très humblement et avec sérénité, j'aimerais aussi dire à Martin Koskinen, Claude Laflamme, Thomas Pilon-Robitaille, Stéphane Gobeil, Benjamin Bélair, Pascal Mailhot, Guillaume Simard-Leduc, Ewan Sauves, Manuel Dionne, Martin Plante, Nadia Talbot, Luc Mérineau, François Pouliot, Catherine Major, Simon-Robert Chartrand, Ariane Maher Gauthier, Pascale Breton, Catherine Deslongchamps-Robitaille, Esther Faucher, Maxime Leboeuf, Michael Labranche, Emmanuelle Chapron, Isabelle Lewis, Mathieu Théoret Crawford, Sara-Maude Boyer-Gendron, Marjaurie Côté-Boileau, Eddy Apuarii, Mylène Dalaire, Édith Godbout, Étienne Grenier, Gabrielle Julien, Vincent-Gabriel Langlois, Amélie Paquet, Marie-Joëlle Dorval-Robitaille, Marie-Claude Germain, Patrick-Emmanuel Parent, Étienne Grenier, Marie-Josée Valade-England...que c'est correct de faire des erreurs en politique et que absolument rien n'empêche de les corriger, toujours dans l'esprit d'en faire plus et le faire mieux. 

En tant que conseiller politique moi-même, je peux affirmer, et vous serez d'accord avec moi j'en suis certain, qu'avouer ses torts, si bien "spinner", peut transformer un narratif négatif à son avantage. 

Dans une année électorale, ce subtil turning point stratégique pourrait faire une grosse différence...dans Bourassa-Sauvé...


...ou dans Marie-Victorin le 11 avril.


Plus de 80000 infirmières sont membres de l'Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec.



Vive Haïti

Vive le Québec




Thursday, March 18, 2021

Questions au Ministre de l'Environnement du Québec dans le dossier du #290SaintLaurent.


“...Le ministère de l'Environnement qui gère le site avait détecté la présence sous cette dépendance d'une salle scellée…”

-Selon quel cadre législatif le ministère gère-t-il le site?

-Quand le ministère a-t-il détecté cette présence?

-Comment le ministère a-t-il détecté cette présence?


“...Il y a possibilité qu'il y ait présence de munitions à l'intérieur de cette salle qui est maintenant remplie de sable», a indiqué le ministère…”

Selon quelle source le ministère peut-il affirmer cette possibilité?

Quand cette source a rapporté au ministère cette information?

-Selon quel cadre législatif cette source a accédé au terrain?


“…Le ministère de l'Environnement a lancé un appel d'offres pour trouver une firme qui ira valider la présence de munitions non explosées et démolira le bâtiment. Cet extra pourrait coûter jusqu'à un demi-million de dollars…"

-Quand l'appel d’offre a-t-elle été lancé?

-Où peut-on consulter cette appel d’offre?

-Quand cette enquête aura-t-elle lieu?

-Quand cette enquête aura-t-elle lieu?

-Quand le bâtiment sera-t-il démoli?

-Comment l'évaluation des coûts de cette opération a-t-elle été effectué? 

-D'où provient cette estimation de coûts?

source


“..Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé par le gouvernement, qui a pris en charge les travaux de démolition et de décontamination du site…”

-Selon quel cadre législatif le ministère a-t-il pris en charge les travaux de décontamination du site?


“...Le maire espère d’ailleurs toujours voir un projet de développement résidentiel naître sur le site, une fois qu’il sera décontaminé…"

-Quand le site sera-t-il décontaminé?

-Qui paiera la facture de décontamination?


“...L’étude de caractérisation pour l’ensemble du terrain sont par ailleurs terminés et le ministère de l’Environnement devrait en recevoir les conclusions au cours du mois…”

Où peut-on trouver les résultats des études de caractérisation?


“...Cette étape permettra de déterminer quels contaminants sont présents dans le sol et à quelle concentration…”

Quels contaminants sont présents dans le sol?

Quelle concentration de contaminant est présent dans le sol?

Est-ce que cette étude exclu le sol hors de la zone délimitée par le lot numéro 3 013 886 ?

“...bien que Québec ait pris la décision de faire les travaux de décontamination et de démolition à ses frais, le gouvernement n’est pas propriétaire du site d’Aleris. Ce dernier est en effet la propriété de Corporation de développement TR, qui appartient à l’Américain Tim Martinez. Québec compte cependant se tourner vers les tribunaux pour tenter de refiler la facture de la décontamination à M. Martinez…”

Est-ce que cette énoncée journalistique est exact?

Au nom de qui et dans quel contexte législatif le ministère de l’environnement a pris la décision de faire les travaux de décontamination et de démolition à ses frais du lot numéro 3 013 886 ?

Pourquoi le ministère de l’environnement compte se tourner vers les tribunaux pour tenter de refiler la facture de la décontamination au propriétaire du lot?

source


Friday, March 12, 2021

Who finances Emmanuela Douyon?


This morning, controversial Haitian power woman Emmanuela Douyon will adress U.S. House of Representatives Committee on Foreign Affairs.


According to leaked documents we received, at 10h00, she will pretend she is there on behalf of a radical extreme-right activist group.


But will she really be there on behalf of them ?


Sources in Pétionville are telling us she will in fact be there as a very special under the radar envoy of the Haitian oligarchs.


We have learned from our Washington analyst that in her expose, she could ask the Administration of U.S. President Joe Biden to listen to the voices of civil society.


But who is the civil society she is representing today?


Les Boulos?


Les Vorbe?


In a democracy everyone should have the right to express themselves freely. 


But in a democracy, people also have to right to know the truth.


So what is the truth about Emmanuela Douyon?


Like many Haitians, she wears many hats. 


In this sophisticated Washington DC political tragic “mise-en-scène”, we have been told she will be wearing the “victim” hat with a specific agenda financed by few rich and powerful Haitians that do not want President Jovenel Moïse to end his political 5 years mandate.


She could also probably talk about a report published by Haitian Court of auditors.


But, in that context, will she say that report could have been entirely manipulated by pseudo-politicians Youri Latortue and Evaliere Beauplan?


Will she explain the waste and misappropriation of billions of dollars from START, a mysterious Canadian fund intended to finance development projects in Haiti after the 2010 earthquake that included contribution of $4.4 million to the International Organization for Migration for the construction of the Croix-des-Bouquets prison in 2010?


In fact, the question we are asking the community this morning is: will she speak the truth or will she express the point of view of a few dominant “mulato” minority who pays her a lot of money, we’ve read USD 150K, to betray her roots as a street-cred traditional Haitian activist woman???


Excerpt from a confidential report produced by: The Radical Transparency Group, a worldwide collective intelligence movement that offers highly sophisticated creative solutions to solve global problems.





Sunday, February 7, 2021

Le Réseau Foccart derrière la tentative de coup d’État en Haïti.

Pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement en Haïti, il faut lire l’histoire du fameux “Réseau Foccart” en Afrique.

Jacques Foccart, un ancien agent français du Service d’action civique (SAC), a privatisé la diplomatie française en Afrique.

Ce que dit la France ouvertement, sa diplomatie officielle, n’a été qu’une apparence trompeuse. Sans valeur. Seul comptait ce que décidait le puissant homme d’affaires blanc, originaire des Antilles et proche des dirigeants  politiques de France.

Les coups d’État, les guérillas, les massacres, les millions de civils africains tués ont tous été financés et équipés par ce monsieur qui a manipulé la politique française en Afrique. Souvent au profit des intérêts privés. Une diplomatie dans la diplomatie, un État dans l'État. 

Le retour de Winter Etienne aux Gonaïves, cet agent agitateur très connu pour ses prouesses dans l’Artibonite, puis exfiltré, n’est pas un hasard. Ce n'est pas  une mince affaire. 

C’est connu! Le président Jovenel Moïse est en conflit ouvert avec de puissants hommes d’affaires proches de la France. Ces derniers sont capables de manipuler la diplomatie française en Haïti et surtout d’utiliser à des fins privées, les “assets” français en Haïti; c’est-à-dire tout le dispositif humain, équipement et réseau dont dispose le renseignement extérieur français dans ce pays.

Nous avons vu et nous connaissons encore beaucoup d’éléments dans le camp adverse. Ce sont des agitateurs et des professionnels de la déstabilisation, de la guérilla urbaine, d’opérations de sabotage et d’intimidation.

Parmi les ennemis du Président Jovenel, vous avez les Vorbe. Les connexions entre cette famille et la diplomatie française en Haïti sont connues. C’est d’ailleurs un cas général en Haïti. Par des postes de Consul Honoraire, la bourgeoisie haïtienne prend en otage la politique étrangère de plusieurs pays dits “amis d’Haïti”; une position stratégique pour désinformer les grandes capitales du monde, facilitant les choses pour certains membres de l’oligarchie, même lorsqu’ils sont fautifs.

Boulos est devenu l’un des ennemis jurés du Chef de l’État. Mais, avec les Vorbe, il a des liens familiaux. D’autres entreprises françaises qui ont vu leurs marges de bénéfice réduire suite à certaines décisions du président Jovenel agissent dans l’ombre. C’est le cas de certains importateurs de produits pétroliers qui répandent le mensonge sur le Chef de l’État. Ils sont aidés par des Services de Relations Publiques et des journalistes étrangers, Amélie Baron de l'Agence France Presse pour ne pas la nommer,  métamorphosés en agents d'influence; même quand ils prêchent - hypocritement - la neutralité journalistique dans le but de neutraliser leurs collègues haïtiens trop incompétents pour découvrir leur petit jeu.

Il se développe ainsi une complicité entre oligarchie, représentation diplomatique et presse étrangère. La solidarité entre expatriés l’oblige. Alors, on s’intoxique, on se fait l’écho de ce qui est dit dans les milieux bourgeois d’Haïti, les restaurants de Pétion-ville, dans des hôtels, sur la plage, etc.

Nous ne peux pas dire si les actes de déstabilisation auxquels nous assistons en Haïti sont autorisés par la République française. Mais, nous pouvons affirmer que certains membres de l’oligarchie utilisent les mêmes “assets” du renseignement français en vue de déstabiliser le gouvernement du Président Jovenel Moïse.

Le retour de Winter Etienne; la reconstitution des groupes armés à Raboteau; des gangs un peu partout dans l’Artibonite; deux anciens officiers de l’armée d’Haiti, dans l’Artibonite ou dans la capitale haïtienne; certains groupes armés dans la zone métropolitaine de Port-au-prince, surtout ceux de Martissant, dans la zone de Carrefour, des territoires habituellement occupés par des opérateurs généralement au service de la France; sont autant d'éléments qui justifient notre conclusion. 

On peut ne pas connaître tous les secrets d’une opération clandestine. Mais, les hommes utilisés, les équipements et surtout le mode opératoire, peuvent aider à détecter la vérité. 

En 2004, ils avaient aussi utilisé des éléments de la police pour déstabiliser l’institution Policière. #Fantome509 est un nom nouveau, mais pas une stratégie nouvelle. Ils vont aussi essayer d’infiltrer le Palais National. De faire le maximum de destructions possibles en vue de forcer la main aux américains. 

Il y a aussi ces zones contrôlées par des groupes armés qui rappellent le Mouvement de Pernal. Ces faux mouvements de militaires démobilisés. Cette stratégie consistant à placer des groupes armés sur des artères stratégiques comme les grands axes routiers, au bord de mer, dans l’environnement de l’aéroport. Les commandos mobiles qui attaquent des postes de police ou des bureaux de l’État à l’Arcahaie, à Mirebalais et dans le Sud.

En tant que patriotes, nous ne pouvons pas accepter la répétition sans cesse de mouvements de déstabilisation de notre pays juste parce que certains membres de l’oligarchie refusent de considérer Haïti comme un État-Nation, mais plus comme une plantation, leur plantation...

Car, le problème des acteurs politiques haïtiens, c’est l’absence de perspective historique. Ils agissent en fonction du “primum vivere”, sans considérer le temps long. Notre histoire de peuple indigène! Cela les entraîne dans des acrobaties destructrices de notre pays, notre patrie. 

L’étranger s’associe à la bourgeoisie apatride et voleuse pour nous manipuler, en nous dressant les uns contre les autres. Et, plus nous étudions l’histoire des colonies, plus je suis conscient de cette manipulation constante visant à garder mon pays Haïti et mon peuple dans un chaos permanent.

Il ne faut pas sous-estimer l’histoire. Aujourd’hui, le monde n’est plus orienté vers des confrontations idéologiques de gauche ou de droite, mais plutôt des conflits entre civilisations, basés sur l’identité, sur le temps long. 

Emmanuel Macron, le Président français se voit comme défenseur de l’occident gréco-romaine; Rajic Erdogan de Turquie, comme défenseur de la civilisation ottomane; Vladimir Putin, comme défenseur de la Grande Russie de Pierre Legrand; Donald Trump, se réclamant de Andrew Jackson, se voyait comme leader des États-Blancs-Unis, un pays fondé par des planteurs blancs pour des blancs; Le PCC (Parti Communiste Chinois) est plus un Parti pour la Civilisation Chinoise; les leaders chinois s’étant donnés comme mission de rétablir la suprématie de leur civilisation; L’Angleterre abandonne l’Union européenne pour retourner à son ancienne vision d’Empire global de Commonwealth;

Alors, nous autres haïtiens devons aussi penser en temps long. Car, trop longtemps, nous avions utilisé des revendications conjoncturelles pour agir et détruire sans considérer le temps long. C’est ce que font ceux qui exécutent ce projet secret de mise en échec de la révolution de 1804. 

La majorité des intellectuels haïtiens semblent ignorer que les démons du colonialisme existent encore. Si les puissances européennes ont clamé leur ambition en Amérique du Sud et dans la Caraïbe, c’est grâce à la Doctrine de Monroe suivie de la Guerre des États-Unis contre l’Espagne. Deux siècles, c’est deux jours dans la vie d’une nation. Nous devons être vigilants. Pas de négativité, ni d’agressivité. Mais de l’intelligence !

Si vous croyez que c’est fini, rechercher dans un dictionnaire français le mot “Vertières”. On ne parle pas de la bataille de Vertières dans les manuels d’histoire français. Depuis la naissance de notre État, un président français a visité notre pays Haïti en 2010, soit 206 ans après, suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010. Une visite obligée face à l’ambiance de tristesse au niveau international pour ce qui est arrivé en Haiti. D’ailleurs, vu qu’il y a plusieurs policiers, militaires, diplomates et coopérant français sous les décombres, on peut se demander s’il était venu pour les haïtiens ou pour les français victimes.

Personnellement, je regrette les manifestations qui ont été organisées le 1er janvier 2004, lors de la célébration du bicentenaire de l’indépendance d’Haïti. Je me réjouis du fait qu’au Cap-Haitien nous n’avions pas profané le bicentenaire de la bataille de Vertières. Il n’y a pas eu non plus de manifestation, le premier janvier 2004. Mais, dans d’autres villes du pays, aux Gonaïves et dans la capitale haïtienne, il y a eu des manifestations. Cependant, soyons honnêtes de reconnaître que nous avons souhaité leur succès comme preuve de résistance.  Toutefois, nous devons avoir le courage de reconnaître que c’était une erreur grave. Nous l’avons dit mainte fois à des amis et compagnons de lutte.

En ce temps là, des leaders plus expérimentés avaient dit aux jeunes : c’est une bonne décision de transformer le bicentenaire de notre indépendance en période de combat, à l’instar de nos ancêtres il y a 200 ans. Mais cette fois, c’est pour une nouvelle révolution fondée sur un Nouveau Contrat Social. Mais, au lendemain du départ du président Aristide, le 29 février 2004, nous avons constaté que beaucoup d’entre eux nous mentaient. 

Les anciens colons ont utilisé le sale caractère d’Aristide et ses agissements d’apprenti dictateur comme moyen de provocation pour nous pousser à saboter la célébration du bicentenaire de notre indépendance, le tout couronné par le déploiement de soldats français que nous avions accueilli en libérateurs. 

Cela ne devrait pas se produire. Nous nous sommes laissés manipulés par ceux qui ont toujours voulu l’échec de notre révolution anti-esclavagiste, de notre indépendance comme première République noire indépendante.

Depuis lors, nous assistons à l’effacement de l’épopée nationale. Toutes les fêtes nationales sont systématiquement profanées par des manifestations motivées par des litiges conjoncturels, ignorant leur dimension historique. C’est facile à reproduire! Car, il y aura toujours une nouvelle génération frustrée à soulever contre de nouveaux dirigeants. Surtout quand ces dirigeants sont de plus en plus incapables, incompétents ou impuissants. Donc, à la fin de ce siècle, aucun haïtien n’aura le souvenir d’une célébration nationale grandiose de la bataille de Vertières.

Et si Aristide était un élément provocateur, sélectionné à son insu, sur la base de ses dossiers cliniques, pour justement nous entraîner dans une situation de chaos permanent?

En 1990, Jean-Bertrand Aristide est arrivé au pouvoir à la faveur des français. On rapporte qu’un émetteur clandestin, placé dans l’enceinte de l’Ambassade de France l’avait déclaré vainqueur des élections du 16 décembre, avant même que l’on finisse de compter les bulletins. S’il n’y avait aucun doute qu’il allait remporter le scrutin, il faut prendre en compte la motivation française. 

Lors du coup d’État de 1991, Aristide, a été secouru par Monsieur Jean-Raphaël Dufour, l’Ambassadeur français  en Haïti qui a risqué sa vie pour le récupérer des mains des militaires en colère. En 1994, son retour a été négocié à Paris; d’où le fameux “Accord de Paris”. Donc, la France a activement soutenu un prêtre défroqué, anarco-populiste, au détriment d’autres leaders plus rationnels et plus stables comme Me Gérard Gourgues, Leslie François Manigat, Professeur Victoire Benoit, Professeur Serge Gilles, etc.

Cet apprenti dictateur materné par la France a été à la base de l’humiliation lors de la célébration du bicentenaire de notre révolution. Étrangement, après 2004, la France et Jean-Bertrand Aristide qu’on croyait ennemis, donnent l'impression d’avoir trouvé un accord de non-agression. La Fanmi Lavalas n’exige plus la restitution de la “Dette de l’indépendance”, et la France n’agite plus les mauvais dossiers contre Jean-Bertrand Aristide dans les milieux diplomatiques.

De plus, tous ces agents, les intellectuels qui proposaient un Nouveau Contrat Social, les agitateurs, ceux qui nous ont manipulé en tant que jeunes, ont trahi leur promesse, une fois Jean-Bertrand Aristide renversé. Ils ont profité du pouvoir de façon éhontée. 

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de contrecarrer ces agissements insurrectionnels, surtout quand les gouvernants ne sont pas aussi abominables que Jean-Bertrand Aristide.

Cela doit cesser! Il faut mettre un terme à ce cycle infernal de chaos permanent visant à garder Haïti à sa place, et l’empêcher d’évoluer. Il est temps d'être un pays normal.

Ceux qui sont dans le camp d’en face, doivent échouer dans ce nouveau projet de coup d’État. Cet échec leur permettra de comprendre que 2004 n’a pas été uniquement une question d’actes violents de quelques militants frustrés, aigris, assoiffés de pouvoir; mais un mouvement de jeunes qui espéraient instaurer un Nouveau Contrat Social en Haïti. Il y avait aussi des intellectuels et surtout des jeunes intellectuels qui par leur réussite professionnelle prouvent qu’ils pouvaient contribuer grandement au développement de leur pays, si les leaders avaient tenu leur promesse.

Nous le répétons. Certes, les leaders nous ont trahi. Ils étaient plus motivés par des franchises douanières, des rentes, des privilèges… Mais, leur échec aujourd’hui représentera une forme de justice aux yeux de tous les déçus. Comme Napoléon à Waterloo ou Hitler dans la campagne de Russie, ils doivent échouer. Cela leur permettra de se réévaluer. Et en termes de perspective historique, leur échec aidera à stopper le cycle de l’instabilité en Haïti.

En attendant que la France mette de l’ordre dans sa politique envers Haïti, nous avons l’obligation historique de combattre les agissements de ces hommes d’affaires, ces politiciens, agitateurs, mercenaires, travailleurs de presse, qui habituellement agissent sous les ordres de ses services secrets. 

Aujourd’hui, la Police Nationale d’Haïti est mieux entraînée et mieux équipée qu’en 2003. Ce n’est pas la même situation d’une police sous-équipée, mal-entraînée, paralysée par des hommes de gangs indisciplinés placés en son sein et commandée par des officiers non-qualifiés. 

Après 13 années d'entraînement, de formation et de renforcement institutionnel par la Mission des Nations Unies,  #MINUSTAH, la Police haïtienne est capable de s’imposer dans son espace opérationnel. Et, grâce aux réseaux sociaux, nous sommes à l’heure de la guerre hybride. Ce qui signifie que la communication a une influence considérable sur la fin des évènements. Les médias traditionnels n'ont plus le monopole dont ils jouissaient. Et surtout, l’actuel Président Jovenel Moïse n’est pas un lâche, prêt à abandonner, ni à se faire humilier dans des négociations interminables et infructueuses.

Ainsi, toutes les conditions sont réunies pour leur flanquer une bonne leçon, une correction historique pour un nouveau départ!

Saturday, January 30, 2021

70 ans ago le pont Duplessis cible d'un attentat terroriste ?

Bonjour Louis et bon samedi.


Je t’ai pas vu hier quand j’ai pris ma marche. 


Es-ce que ça va aujourd’hui? 


J’ai regardé avec beaucoup d'attention ton reportage titré: “Il y a 70 ans tombait le pont Duplessis à Trois-Rivières”




Je trouve cela très dommage que tu réécrives l’histoire selon tes croyances


N’es-tu pas un grand journaliste d’expérience?


Je trouve cela malhonnête pour le citoyen moyen, et surtout pour une toute nouvelle génération de trifluviens, que tu ne racontes pas les deux côtés de la médaille de cette fascinante histoire, chapitre incontournable de notre patrimoine historique et culturel Québecois


Tu n'as choisi de montrer que seulement une version de l’histoire, tout en sachant très bien qu’il y a aussi une autre version à ce narratif.


Toi et moi on en parle depuis des mois.


Tu as choisi de ne pas équilibrer ton reportage et je trouve cela très grave pour la démocratie.


Mais au-delà des interprétations historiques qui sont toujours 100% biaisées, tu as omis un FAIT très important dans le narratif: la commission Lippé.


Que dit le juge dans la conclusion du rapport?


Ça tu ne l’as pas mentionné.


C’est un fait Louis. Elle a existé cette commission. Elle a coûté de l’argent aux québécois.


Une copie du rapport est même disponible sur le site internet de l’Assemblée Nationale.


C’est un fait.


Aucune mention non plus du mot « sabotage” dans ton reportage. 


Pourquoi?


Ce n’est pas du travail honnête de journaliste ça Louis. Tu me déçois. Est-ce que tu l'as comprends un peu cette déception?


Le 31 janvier 1951 dans le New York Times et une semaine plus tard dans un newsreel de la Pathe News distribué partout dans le monde, les deux médias, crédibles, mentionnent le mot “sabotage”.


Pourquoi toi, 70 ans plus tard tu décides, d’éliminer, arbitrairement, le mot “sabotage” du narratif journalistique?


Serais-tu entrain de réécrire l’histoire de Trois-Rivières selon tes propres valeurs et principes moraux???


#Sabotage #Lippé #Duplessis #Pont #Attentat #Terrorisme


Ce sont des faits historiques. Noir sur blanc...ou bleu sur blanc...ou rouge sur blanc... (ha ha ha)


Comme journaliste-citoyen d'expérience, je trouve cela triste de constater que ton propre narratif et tes propres convictions politiques passent au-delà de l’intérêt collectif du Droit à une information juste et équitable.


L’hypothèse du #sabotage comme responsable de l’effondrement du pont fait parti de l’histoire et n’a jamais, à ce que je sache, été éliminé des hypothèses expliquant la cause, par aucune institution démocratique reconnue par l'État, bien au contraire. 




Même constat. même réalité pour le froid sibérien de ce mardi 31 janvier 1951, 02h55.


Louis, alors, pourquoi donc affirmer dans ton reportage que le froid en est la cause?


Quelles sont tes sources journalistiques pour affirmer cela dans ton reportage déjà vu par des milliers de québécois?


N'as-tu pas chez QUEBECOR MEDIA une étiquette journalistique et une responsabilité civique de dire la "Vérité" ???


Dois-je conclure maintenant que QUEBECOR MEDIA fait dans la #FakeNews historique?


Quel intérêt? Et pourquoi? Non. Je n'y crois pas. Alors, peux-tu au moins proposer à Robert un ajout à ton reportage d'un clip de 30 secondes, juste pour l'équilibrer??? Ton topo fait 1:24...ajoute 20-30 secondes et tu ne fais même pas 2 minutes...


2 minutes pour nous changer les idées de la COVID, il me semble qu'il n'y a rien là? Non?


Amicalement.


P.S.: viens-tu traversée le pont à la marche à 18h00 ? La police sera là pour assurer notre protection.






Saturday, January 9, 2021

Questions pour Paule Vermot-Desroches à propos du site de l’ancienne usine Aleris.


Je tombe là-dessus en pleine nuit. 

Boom. 

Plus moyen de me rendormir. 

Je dois écrire. Vite. Pour espérer avoir des réponses de celle qui est supposée donner les réponses...

“…Sans vraiment le savoir, ces élèves ont peut-être jeté les premières bases de ce à quoi pourrait ressembler le site de l’ancienne usine Aleris, dans plusieurs années…”

-Paule connais-tu vraiment l’histoire de ce site?


“…Et même s’il reste encore bien de la décontamination à faire, même si la Ville ou le ministère devra devenir propriétaire des lieux avant de penser n’y planter qu’une seule petite fleur, c’est le moment où jamais de commencer à écrire ce que sera cette page d’histoire…”

-Paule, quels sont les faits sur la contamination? Tu connais les chiffres? Tu as analysé les résultats des 3 études de sols? Qui est responsable de sa contamination? Savais-tu que c’est tout le sous-sol du quartier qui est aussi contaminé, en aval, jusqu’au fleuve?


“…À l’inverse de Trois-Rivières-sur-Saint-Laurent, on ne devra pas miser sur l’érection d’un nouveau mode de vie, mais plutôt intégrer un nouveau quartier à un mode de vie déjà existant…”

-Paule, savais-tu que le changement de zonage était déjà fait? Sais-tu depuis quand et pourquoi? As-tu demandé au Maire Lévesque de t’expliquer sa stratégie de négociation de l’époque pour ce terrain? Pourquoi passer de "zone industrielle" à "zone domiciliaire" ?


«…Il ne faut pas rater notre coup, lance la députée de Champlain et ministre Sonia LeBel…” 

-Paule, sais-tu combien de millions nos gouvernements ont déjà investi dans ce terrain? As-tu fait les calculs? Et pourquoi ils dépensent autant sans compter? Quelle est la vraie raison? Quel est leur but réel? Et si la ministre avait des choses très graves à cacher? Une patache chaude, sais-tu ce que c'est?


“…Jean Lamarche, lui-même résident de ce secteur et qui milite depuis le jour 1 pour un développement intelligent et réfléchi de ce terrain…”

-Paule, Lamarche a déjà dit qu’il y aurait sur ce terrain un nouveau quartier pour les jeunes familles. Est-ce cela un développement intelligent et réfléchi? Pourquoi tu laisses une porte ouverte sur une décision déjà prise, avant même qu'il ne devienne maire? Pourquoi proposes-tu un autre narratif?


“…La vision, celle d’en faire un projet de revitalisation où l’on intégrera du résidentiel destiné aux familles et aux premiers acheteurs, n’a rien de loufoque…”

-Paule, n’as-tu pas encore compris que la ville a déjà décidé de ce qu’elle veut faire de ce terrain? Sais-tu pourquoi les dés sont déjà pipés depuis longtemps? Connais-tu les noms des joueurs autour de la table?


“…Mais la Ville devra se donner des balises claires pour encadrer le développement des éventuels promoteurs qui auront la possibilité de développer les différents lots disponibles…”

-Paule, savais-tu que les promoteurs sont déjà connus? Veux-tu leurs noms, leurs adresses et leurs numéros de téléphone? Connais-tu celui du Maire Lévesque?


“…On a besoin de nouveaux résidents, pas de nouveaux commerces ou de nouvelles industries..”

-Paule, qui a affirmé cela? Tu as son nom? Leurs noms? D’où tiens-tu cette information? Quelle source, étude ou sondage? C’est qui ça “on”?


“…Au fond, fort possible que ce soit ces jeunes qui soient les premiers acheteurs de ce nouveau développement lorsque la première maison y sera construite…”

-Paule, donc il y aura un nouveau développement? Qui a dit ça? Et surtout comment cela se produira-t-il? À ce que je sache, ni la ville, ni le gouvernement n’est propriétaire de ce terrain. Alors pourquoi ne poses-tu pas la question au principal intéressé? Que veut-il faire de ce terrain qui lui appartient?


Tiens, je suis gentil, je te donne la réponse: "Timothy Martinez, le propriétaire du terrain souhaite promouvoir le développement avec une réflexion qui tient compte de la culture, de la situation actuelle et des générations futures..."


-Paule, maintenant, vas-tu au moins avoir la décence journalistique d'écrire ça dans ton beau journal?


305-890-5535