Wednesday, January 2, 2008

Bilan 2007

FINALEMENT, je vais laisser faire pour le gros bilan 2007. Je ne suis pas assez vaillant et je ne me sens pas inspiré. Pour garder ça simple, j'ai appris beaucoup de choses en 2007: malgré le temps qui passe, la réalité québécoise ne change pas beaucoup. Nous sommes toujours un peuple de conquis et une société distincte fermée profondément sur elle-même. Nous sommes petits et peu nombreux… TQS risque de fermer… Mario Clément achète en deuxième passe Les Têtes à Claques… Guy A. Lepage s’affirme plus que jamais comme le nouveau Cardinal Villeneuve…Eric Salvail fait toujours de la télévision…Richard Martineau est partout sans que personne, sauf Dieudonné, le contredise…Le magazine Info-Presse est perçu dans l’industrie des communications commerciales comme la référence en communication commerciale…Les prix Boomerangs comme un modèle d’excellence et Patrick Pierra comme un québécois…

Petits, peu nombreux, pauvres, fermés, paresseux, menteurs, profiteurs, limités, peureux, conservateurs…

Enfin, c’est mon point de vue me direz-vous…Et pourquoi pas. Vivement 2008!

2 comments:

Anonymous said...

Je suis très d'accord. Ce qui m'irrite le plus au Québec, c'est que chaque réussite est perçue comme un affront face à ses insuccès propres. Le rêve américain: être riche, redonner à sa communauté ensuite. Le rêve français: être un bourgeois cultivé, amateur de farniente et de discussions de salon. Au Québec, le nabab est un capitaliste pourri; le lecteur, un pédant, un pompeux guindé. On se prétend ouvert, mais on est les premiers à s'offenser devant les visions d'un individu. L'initiative est découragée. Une prétention est le gage d'un prétentieux. C'est le statu quo. Je suis bien placé pour le savoir. J'ai vécu et je vis une négation totale de la part des bonzes médiatiques, alors que j'ai la certitude d'avoir créé quelque chose de rare à ce jour. Mais bientôt, quelqu'un fera ce que j'ai fait et récoltera tout. Mais il sera étranger, et alors on se retournera vers moi, pour se rendre compte que je ne serai plus dans le décor. Il n'y a que la mémoire du plus fort. Et le bon québécois sera oublié.
Au Québec, on aime le martyr, parce qu'on s'y reconnaît: Maurice Richard (conspué et poussé à la retraite), Céline Dion (une risée), René Lévesque...On a voté pour Trudeau, mais c'est Lévesque notre symbole.
Oh Québec! Et l'entraide, la tape sur l'épaule au lieu de la claque au visage serait si simple. Pourquoi est-ce que je demeure souverainiste? Une conviction aussi irrationnelle que la foi.

Anonymous said...

!!!