Tuesday, May 13, 2008

Webtv Hebdo: une étude de cas.

Pour comprendre le contexte dans lequel ce vidéo a été produit, je vous dirige d'abord vers cette page.

1 comment:

Patrick Dion said...

Salut Pierre,

Tout d'abord, bravo pour ton honnêteté. Le Web devrait en effet être un endroit où tout devrait être clair et transparent, compte tenu de la forte tendance à démocratiser la diffusion de contenu que génère ce médium. Tu avoueras qu'il est quand même ironique de constater que J'aime Julie S. n'a pas vraiment donné dans la transparence mais ça, c'est une autre histoire...

Tes questionnements sont tout à fait légitimes. De mon côté, je n'avais pas vraiment vu ça sous cet angle. Alors la question se pose inversement, si je parle de ta série sur WebTV Hebdo et que je t'y amène des milliers de visiteurs supplémentaires qui te permettront de tirer des revenus de la publicité, suis-je perdant? Si j'apparais dans un épisode d'une websérie pour "ploguer" mon site, est-ce que cette série ne fait pas quelques sous sur mon dos? Ou est-ce le contraire? Nous en sommes aux balbutiements des Webséries au Québec, ne devrions-nous pas nous entraider au lieu d'être en compétition et nous nuire? Si on transpose ce phénomène à la télévision, est-il mauvais pour un chanteur d'être interviewé sur un talk-show qui lui donnera un cachet ridicule alors que l'émission? Ne crois-tu pas que cette situation fera vendre à l'artiste des tonnes d'albums supplémentaires?

Une autre chose qu'il ne faut pas oublier. WebTV Hebdo EST aussi un espace de création. Par sa Webtélé, par ses textes, par ses critiques même. Les Webtélés québécoises ne sont pas les seules à prendre des chances, nous aussi en prenons. Et je ne crois pas que les critiques nuiront aux séries. Sinon, des émissions comme Loft Story et autres navets du genre n'existeraient pas. Tu sais ce qu'on dit: Parlez-en en bien, parlez-en en mal mais parlez-en! Mais tu as raison, il ne faut pas tomber dans le panneau des pots-de-vin. Connaissant mon background et celui de Dominic, il est plus qu'improbable de tomber dans ce piège. L'intégrité fait partie de nos quotidiens. Sinon, on ne pourrait se targuer d'être rendus où nous en sommes aujourd'hui.