Thursday, June 10, 2010

Questions pour @mbeaudet, Président du Regroupement des Producteurs Multimédia.




L'entrevue de trente (30) minutes est disponible sur-demande ICI



Q01:
Quelle serait ta définition du mot industrie dans un contexte canadien, québécois et multimédia?


Q02:
Le Regroupement des producteurs multimédia (RPM) représente les acteurs de l’industrie québécoise de la production multimédia, qu’ils soient actifs en production de contenu de commande, de convergence ou original sur les nouvelles plateformes. Votre intérêt est donc de protéger les intérêts d'industriels. Selon Wikipédia, un industriel est une personne qui est propriétaire ou dirigeant d'une entreprise qui se consacre à l'industrie, c'est-à-dire à la production de biens. Dans la cadre de la production de ces biens multimédias, quelle pourcentage optimal du budget total de production devrait être alloué pour l'auteur, l'artiste, ou le créateur multimédia?


Q03:
Dans le préambule de l'entente collective (oeuvre de commande) entre l'Union des Artistes et le Regroupement des producteurs multimédia daté du 1er septembre 2004, il est écrit: "...Le Regroupement des producteurs multimédia (RPM) est un organisme sans but lucratif qui représente les producteurs multimédia oeuvrant au Québec en contenu interactif sur divers supports, en vidéo non destinée au marché de la télévision..." C'est donc dire qu'aucun de vos membres ne pourraient signer de contrat pour une oeuvre de commande transmedia avec un membre de l'UDA?


Q04:
A la page 2 de l'entente collective (oeuvre de commande) entre l'Union des Artistes et le Regroupement des producteurs multimédia daté du 1er septembre 2004, dans les généralités, à l'article 1-1.54 il est écrit: "...1-1.54 Œuvre Multimédia: Outil de communication interactive composé de textes, de sons et / ou d’images animées ou non, fonctionnant au moyen d’un logiciel permettant à l’utilisateur la navigation et l’accès non linéaire aux contenus...." Penses-tu que cette définition est toujours valable aujourd'hui en 2010?


Q05:
6 ans plus tard, quelle analyse fais-tu de la convention collective entre le Regroupement des producteurs multimédia (RPM) et l’Union des artistes (UDA) régissant l’embauche d’artistes pour des œuvres de commande multimédia et en quoi cette entente a été une bonne chose pour les producteurs multimédias québécois?


Q06:
Es-tu d'accord avec la définition du terme "artistes" selon l'entente UDA/ADISQ/RPM: « Artiste » : Personne physique qui pratique un art à son propre compte et qui offre ses services, moyennant rémunération, à titre d’interprète appartenant au secteur de négociation pour lequel l’Union des artistes est reconnue, dans un domaine visé par la présente.


Q07:
La "Producers Guild of America" reconnait désormais le terme "transmedia producer". "...A Transmedia Producer credit is given to the person(s) responsible for a significant portion of a project’s long-term planning, development, production, and/or maintenance of narrative continuity across multiple platforms, and creation of original storylines for new platforms..." Qu'elle en serait l'équivalence au Québec selon toi? A quelle entente pourrait-il se référer?


Q08:
L'artiste transmedia semble être dans un vide juridique au Québec. Il n'est pas protégé par la loi québécoise par aucune entente. Je me trompe?


Q09:
Crois-tu que le Québec "multimédia" a vraiment les moyens économiques d'autant s'institutionaliser au niveau de son industrie? Je veux dire que pour faire partie de l'industrie en toute légalité, il faut nécessairement répondre à des critères de sélection dictés par de vieilles institutions traditionnelles.


Q10:
Crois-tu qu'il est possible économiquement, et en toute cohérence artistique, de rentabiliser la production d'une oeuvre transmedia québécoise en 2010 sans l'aide gouvernementale, tout en suivant les règles juridiques imposés par les institutions ?


Q11:
C'est donc dire que ce sont les institutions gouvernementales qui encadre la production et et la création d'oeuvre transmédia dites professionnelles. N'est-ce pas un paradoxe pour tous les jeunes créateurs émergents? Ne s'agit-il pas ici en quelque sorte de tuer l'innovation artistique?


Q12:
Economiquement, comment un producteur multimédia québécois peut résister à ne pas exploiter un artisan local moyen, non-protégé par aucun syndicat ou regroupement professionnel et encore moins par la loi?


Q13:
Quand on parle de l'industrie multimédia au Québec est-ce juste d'y voir une niche commerciale exploitée par une minorité d'industriels?


Q14:
Quel portrait traces-tu de la production multimédia de commande, de convergence et originale sur les nouvelles plateformes au Québec en 2010?


Q15:
Votre étude "Une industrie à part entière Version 1.0" a été réalisée avec le soutien du ministère de la Culture, Communications et condition féminine. Pourrait-on penser que la version 2.0 le sera par le Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation ?


Q16:
Le "multimédia" au Québec est-il une question culturelle ou économique?


Q17:
Dans votre étude il est écrit: "...il serait possible de créer 1000 nouveaux emplois directs avec une hausse de 60 à 75 M $ du volume de production..." Pour extrapoler ces chiffres, vous avez divisé 210 M $ par 2750 emplois. Est-ce vraiment réaliste comme estimation?


Q18:
Selon vos scénarios, pour une production de 75 000 $, quelle serait le salaire annuel d'un artisan? Quel serait son taux horaire moyen?


Q19:
Dans un budget de production multimédia type, quelle est le ratio moyen producteur/main d'oeuvre (en %) ?


Q20:
Est-ce dangereux pour la culture d'un peuple d'institutionaliser la création et l'innovation artistique?


Q21:
Ne devrait-il pas être naturel que les investissements gouvernementaux soient dirigés d'abord vers les créateurs et ensuite vers les producteurs?


Q22:
Quel serait le ratio idéal public/privé pour le financement des productions originales québécoises multimédias?


Q23:
Dans le document produit par le RPM "Quand l'audiovisuel s'éclate..." on peut lire la citation du producteur Julien Roussin-Côté: "Nous apprenons à produire avec peu de moyens. Les monteurs, les réalisateurs acceptent de petits cachets..." Selon quelle logique industrielle ces jeunes artisans devraient accepter de petits cachets quand le producteur est lui-même financé par les institutions?


Q24:
Compte tenu du transfert de la consommation des médias dits traditionnels vers les nouveaux médias, comment peut-on s'assurer que les québécois aient accès à du contenu québécois de qualité sur les nouvelles plateformes ?


Q25:
Compte tenu que la grande majorité des contenus culturels proposés aux québécois dans les médias traditionnels sont largement tributaires de l’aide directe de l’état ou de réglementations spécifiques, comment peut-on assurer un financement adéquat de la production et de la distribution de contenu culturel québécois sur les nouvelles plateformes et particulièrement le contenu de langue française ?


Q26:
Compte tenu de l’existence de mesures, programmes et politiques ayant permis notamment à l’industrie de la production cinématographique et télévisuelle de se développer et de devenir une industrie à part entière, comment peut-on garantir à l’industrie québécoise de la production multimédia des mécanismes équivalents permettant de stimuler son développement et sa croissance ? Pourrait-on, en ce sens, imaginer une mesure semblable à ce qui se pratique en télévision où les diffuseurs publics ont l’obligation de confier 35 % de leur production à des producteurs indépendants ?


Q27:
Quelle est la marge de profit moyenne de TURBULENT ?


Questions des citoyens:

#01: M_Simoneau:
"...son Regroupement va-t-il participer aux consultations du gvt fédéral sur une Stratégie nationale de l'économie numérique ?..."

#02: M_Simoneau:
que pense-t-il de l'arrivée de nouveaux joueurs (ex.Vidéotron) dans le sansFil? L'impact sur l'offre de contenu multimédia?

#03: Philippe Lamarre:
qu'est-ce que tu manges pour être beau de même?

#04: Philippe Lamarre:
quel est le nom de ton coiffeur?

1 comment:

Marc Beaudet said...

Je lit le magazine urbania tout les jours. C'est cela qui maintient mon teint santé