Friday, December 17, 2010

EXCLUSIF: "Normes et pratiques journalistiques à la Société Radio-Canada" ajouts au sujet des médias sociaux.

Principes - Utilisation des médias sociaux
Les médias sociaux tels que Twitter, Facebook et Flickr peuvent être un outil puissant et important pour le travail journalistique, tant pour la collecte d’informations que pour leur diffusion.

Quelle que soit la plateforme utilisée pour la diffusion des informations, nous restons fidèles à nos normes. Nous ne diffusons pas sur des réseaux sociaux des informations que nous ne diffuserions pas à l’antenne ou sur notre site Internet.

Lorsque nous utilisons les médias sociaux comme outil pour recueillir de l’information, nous appliquons les mêmes normes que pour les autres sources d’information.

Nous adhérons aux mêmes principes et valeurs dans notre utilisation personnelle des médias sociaux

Normes et pratiques journalistiques
Principes - Production (en ligne et médias numériques)
Les normes et pratiques journalistiques s’appliquent au journalisme en ligne et numérique comme à tout autre contenu journalistique de Radio-Canada.

Nous occupons une place active dans l’espace numérique. Dans cet environnement circulent des informations non filtrées et des opinions non censurées. Nous nous distinguons par notre attachement à l’ensemble de nos valeurs. Nous identifions clairement la source de nos contenus numériques et nous précisons si ces contenus constituent de la nouvelle, de l’analyse ou de l’opinion.

Nous faisons appel aux membres de notre public comme partenaires dans la création de contenu en ligne et numérique. Nous l’indiquons clairement, le cas échéant. Le journalisme dans les environnements en ligne et numérique soulève des enjeux particuliers, qui sont liés notamment à la vitesse de communication, à l’interactivité, ainsi qu’à la permanence et à l’accessibilité des documents. Ces sujets sont abordés dans la présente section et dans les sections suivantes :
- Utilisation des médias sociaux;
- Contenu généré par les utilisateurs.

Insertion de liens
Nous enrichissons nos informations en ligne en fournissant des liens vers d’autres sites dans nos articles et reportages.

Ces liens reflètent des opinions pertinentes sur un sujet. En proposant des liens, nous tenons compte du principe journalistique en matière d’équilibre des points de vue.

Nous veillons à ce que les sites vers lesquels pointent nos liens respectent les lois. Nous tenons également compte du bon goût.

Nous donnons aux utilisateurs suffisamment d’information au sujet des sites vers lesquels nous proposons des liens pour qu’ils puissent décider de les consulter ou non.

Présence de tiers sur les sites de Radio-Canada
Les pages de nouvelles en ligne de Radio-Canada peuvent contenir des documents provenant de sites externes. Nous identifions clairement ces documents et précisons leur source originale ou leur auteur.

Présence de Radio-Canada sur des sites de tiers
Lorsque Radio-Canada ouvre des comptes ou crée des profils sur des sites tiers, tels que Facebook, YouTube, Twitter, MySpace ou Flickr, les commentaires ou documents que nous y insérons respectent nos normes et pratiques journalistiques.

Pour maintenir l’intégrité de la marque, tout document que nous publions sur des sites tiers doit porter clairement la marque de Radio-Canada
Normes et pratiques journalistiques
Demandes externes de retrait
Le contenu en ligne demeure accessible en permanence. Il arrive que des personnes mentionnées dans nos pages web nous demandent de retirer de nos sites les documents qui les concernent. En général, nous n’accédons pas à ces demandes de retrait.

Les contenus de nos sites Internet constituent des archives de l’actualité. La modification de ces contenus risque d’altérer l’intégrité de ces archives. Elle pourrait également miner notre crédibilité et la confiance du public à l’égard de notre activité journalistique.

On peut toutefois considérer des exceptions à la règle, lorsque la sécurité du demandeur est en jeu ou que d’autres questions d’ordre juridique sont soulevées.

Les demandes de retrait de documents doivent être soumises au directeur.
La décision de retirer un article peut être très difficile à prendre. On peut décider d’en débattre en comité, en réunissant un petit groupe pour parvenir à une conclusion.

Parfois, nous pouvons envisager d’autres mesures. En voici un exemple :

Nous pouvons corriger les inexactitudes ou mettre à jour un article en y ajoutant le dénouement de l’histoire concernée. Cela permet souvent de satisfaire aux demandes de retrait.

Avec la permission de Mme Kathy English, représentante du public au Toronto Star, nous reproduisons un texte contenant des arguments intéressants :

Nous sommes guidés par une politique rédactionnelle stipulant qu’il ne convient pas de retirer du contenu publié de notre site web. Si un article est inexact, nous le corrigeons et nous informons les lecteurs qu’il a été modifié. Si de nouvelles informations pertinentes émergent, nous mettons à jour l’article ou faisons un suivi dans un autre article.

Notre contenu publié en ligne constitue des archives de l’actualité et fait partie de notre contrat avec nos lecteurs. En plus d’altérer nos archives, le retrait pur et simple d’un document compromettrait notre transparence et notre lien de confiance avec les lecteurs. Il ne s’agit pas d’une pratique à laquelle se livrent les organes d’information crédibles. Cette pratique déroge à la déontologie journalistique.

Questions posées en ligne à l'auditoire
Nous posons des questions et invitons l'auditoire à y répondre en ligne par oui ou par non. Cela nous permet de susciter la participation du public. Mais comme les réponses obtenues ne satisfont à aucun des critères définis dans notre politique sur les sondages d’opinion, nous ne présentons pas les questions et les résultats comme des sondages.

Nous faisons état des résultats en indiquant le nombre de votes pour chaque option. Nous ne donnons pas les résultats en pourcentage comme nous le ferions pour un sondage d’opinion en bonne et due forme.

Lorsque nos émissions font référence aux résultats de ces coups de sonde en ligne, nous les présentons clairement comme n'ayant aucune valeur scientifique, puisqu'ils ne sont pas le reflet fidèle de l'opinion publique ou de l'opinion de notre auditoire.

Dissimulation de sa fonction de journaliste
Bien que le journalisme s’exerce à visage découvert, il peut arriver que, dans le cadre d’une enquête sur un sujet d’intérêt public, un journaliste doive taire sa fonction et le but réel de sa démarche, et se faire passer pour un simple citoyen. Nous aurons préalablement consulté les autorités éditoriales pour confirmer que la situation justifie le recours à ce moyen pour recueillir l’information recherchée et qu’il est d’intérêt public de la diffuser. Quel que soit le moyen employé pour communiquer avec des sources sans nous identifier comme journalistes (en personne, par téléphone, par courriel ou par les réseaux sociaux), avant de diffuser l’information obtenue de cette façon, nous tenterons de mettre les personnes visées devant les faits et tiendrons compte de leur réaction dans la présentation de notre reportage.

Quand l’enquête porte sur des comportements illégaux ou antisociaux ou sur des abus de confiance et que la recherche d’information d’intérêt public impose l’infiltration d’une organisation, le journaliste doit parfois adopter une identité d’emprunt pour passer inaperçu, afin d'être crédible auprès du groupe en question ou d'assurer sa propre sécurité. Nous considérerons d’abord les répercussions juridiques du stratagème envisagé.

De plus, avant d’avoir recours à une identité d’emprunt, nous nous assurerons que les conditions suivantes sont réunies :

- Nous disposons d’une source crédible qui nous permet de croire que les personnes ciblées ont un comportement illégal ou antisocial, ou commettent un abus de confiance.

- Une approche ouverte a peu de chance de nous permettre d’obtenir l’information recherchée ou de confirmer le comportement que nous pensons mettre en évidence.

- L’infiltration ou l’approche sous une identité d’emprunt permet de recueillir la meilleure preuve de ce comportement.

Tout projet d’infiltration ou d’utilisation d’une identité d’emprunt doit être autorisé par le directeur général de l’Information

Enfants et médias sociaux
Nous prenons grand soin de protéger la vie privée des enfants qui utilisent des médias sociaux.

Nous évitons de communiquer de l’information qui permettrait de les identifier et les exposerait à des prédateurs sur Internet.

Lorsque nous communiquons avec des enfants par Facebook ou d’autres sites publics, nous observons les normes établies à l’égard de la participation des enfants qui s’appliquent à toutes les autres plateformes

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