Est-ce qu’il existe vraiment un problème de pauvreté à Trois-Rivières?

Bienvenue à ce débat-citoyen virtuel en temps réel dirigé autour du thème de la pauvreté à Trois-Rivières et proposé par "The Radical Transparency Academy".

Selon les dernières statistiques publiées par l’IRIS, 25 538 Trifluviens ne disposeraient pas d'un revenu viable permettant de vivre dignement et d'échapper à la pauvreté. 

Malheureusement, le conseiller municipal Luc Tremblay ne supporte pas ces estimées et refusent catégoriquement de s’embarquer dans une guerre de chiffres. 

Selon lui, il n’y a pas de problème de pauvreté à Trois-Rivières, encore moins dans son district:  “C’est un district plus aisé ou presque tous sont propriétaires de leur maison. Il y a très peu de loyer » a-t-il affirmé au nouveau candidat à la mairie Pierre Côté lors d'un échange entre les deux politiciens.

Cet échange d'intérêt public de premier niveau, archivé sur le nuage de Facebook, donc propriétaire de Mark Zuckerberg a eu lieu tout juste avant que Monsieur Tremblay quitte brusquement la ville tôt mercredi matin pour aller faire le point à sa résidence de villégiature suite à l’éprouvante séance du conseil municipal de mardi soir. 

Le conseiller de Châteaudon, qui siège aussi sur le Comité consultatif d’urbanisme, de démolition d’immeubles, de la Corporation des Évènements de Trois-Rivières et de l’Expo agricole ne reviendra dans la cité de Laviolette que lundi. 

Un conseiller municipal à Trois-Rivières gagnent 34 204$ par année, ce qui est environs 10 000$ de plus que le revenu médian des habitants de Trois-Rivières et 14 604$ de plus que le revenu moyen d'un résident du quartier Saint-Françoise d'Assise Ouest.

Gardant cela en tête, je lance la première question du débat: Est-ce qu’il existe vraiment un problème de pauvreté  à Trois-Rivières?

Je vous laisse la parole et bon débat.