Poste vacant à la mairie de Trois-Rivières
Depuis le lancement de ma pré-campagne jeudi dernier, plusieurs dizaines de personnes me demandent pourquoi je me présente à la mairie de Trois-Rivières. Ma première réponse est toujours la même: parce que le poste est vacant.
On s’entend tout le monde: le poste est vacant, mais strictement au sens métaphorique du terme. Oui, il existe bel et bien un petit gars de Ste-Cécile qui peut se vanter qu’il est maintenant, finalement, après tant de travail et de longues études, le fier, l’unique, le puissant et riche maire de la cité de Laviolette. Oui, tout cela est vrai.
Mais dans les faits, selon mon analyse et mes sources à l’hôtel de ville, le quotidien ne se traduit malheureusement pas comme ça pour le petit Jeannot doudou chéri. Les journées sont longues et pénibles. Et ça ne change pas avec le temps qui passe sous les cieux du delta de la rivière St-Maurice.
Aucune courbe d'apprentissage significative observée. Zéro changement dans les mécaniques d'organisation du travail municipal. La même toupie qui tourne en rond. Tout ça n'est pas normal dans une ville aussi riche du Nord de l'Amérique.
Avez-vous remarqué comment il a engraissé depuis son élection???
Comment son visage est rouge, et ses yeux, fatigués?
If you can't stand the heat, get out of the kitchen!
Mais non, il reprend encore les mêmes talking points over and over: "Je suis dans la course, je suis un compétiteur, j'ai l'intention de faire mon mandat de 4 ans..."
Lamarche, pourquoi donc es-tu encore dans la course et souhaites-tu poursuivre un autre mandat?
Pour l'argent, le prestige et les privilèges de petits bourgeois qui viennent avec?
De toute manière, tous s'accordent, du King Beaudoin au très pertinent Martin Francoeur: Lamarche n’a pas le leadership pour livrer la marchandise aux citoyens de manière générale en temps normaux, donc encore moins dans le contexte d'une crise mondiale comme la COVID.
Nommez-moi une seule idée originale émanant de lui depuis le début de la pandémie. Une seule???? Une seule mesure durable visant à protéger les plus vulnérables?
J'essaie d'en trouver et je n'en trouve pas. Et vous, en avez-vous une à partager avec nous?
Par ailleurs, saviez-vous que l'ancien séminariste ordinaire gagne à lui seul aujourd'hui, pour sa job de maire, 7 fois plus que son citoyen le plus pauvre habitant dans la Petite Pologne?
7 fois!!!! 1-2-3-4-5-6-7 fois plus.
À ces chiffres scandaleux s'ajoute un emploi à vie comme fonctionnaire au ministère des Transports du Québec. Beau cocktail pour la déconnexion sociale. Aucune mesure de performance menace son statut financier à la ville et pour sa retraite. Pourquoi pensez-vous qu'il n'a jamais d'idées originales pour sortir la ville du trou???
Tout à fait SCANDALEUX à mon avis...et je ne parle pas encore de l'écran vidéo à 750 000 $ qu'il a approuvé pour mettre dans la cour de son chalet.
Actuellement, son casting politique est tellement off que l’option le plus cohérente pour sauver la ville d’un autre tragique naufrage économique serait de convaincre le Prince Lévesque de revenir à ses anciens amours. Je sais qu’il y pense encore beaucoup. Mes sources me le confirment.
Tout ceci pour vous dire, chers électeurs, que pour bien exercer la fonction de maire; pour diriger comme un grand maire je veux dire, pensons à Gilles Beaudoin, Jean Drapeau, Jean Sylvain Bailly ou pas trop loin d’ici Fiorello La Guardia -c’est lui qui avait sorti New York de la misère par sa gestion municipale inspirée de la politique du New Deal, au lendemain de la Grande Dépression des années 1930- hé bien pour livrer de tels résultats historiques, ça prend les bonnes compétences et je dirais même d’EXCEPTIONNELLES compétences.
Lors des dernières élections, les citoyens (pas plus de 1 sur 2, soulignons-le) n'ont pas voté pour le bon gars. (Mais y avait-il un bon gars?)
Pour redevenir la Grande Trois-Rivières qu'elle a déjà été à son peak, entre les grosses papetières anglaises et les golden years de la Wabasso Cotton Company Limited, les Trifluviens auront besoin de trouver un vrai super héros comme maire, un monument solide comme un Mussolini des temps modernes, un néo-Duplessis "blendé" dans la peau des 2 "J-A", un superman qui flye au-dessus de tout le monde, une rock star de la politique municipal à la tête de Peter Garrett.
Cette rock star c'est peut-être moi. Qui sait? Le temps le dira.
En tous les cas, cette fois-ci, en novembre prochain, ma candidature pourrait devenir une option inattendue pour le développement durable de la ville. Mais ça reste encore à voir.
Pour cela je devrai réussir à "crack the code" de la ville de Trois-Rivières et de ses citoyens...Un code "uncrackable" vous diront les vieux pessimistes. Moi, je pense que c'est possible. J'y crois. En tout cas, j'y travaille très fort, 24/7. En mémoire de mon père, en support à ma mère et pour la défense des plus petits.
Pour le moment, disons seulement que je trouve que le natif de la rue des Commissaires, une minuscule rue située dans un quartier pauvre de la ville, agit plutôt comme le porte-parole officiel de la ville de Trois-Rivières.
Lamarche est excellent pour faire ce genre de travail. Il l’a montré à toute la population déjà pendant plusieurs années à l'intérieur de son mandat au ministère des Transport. Pour cela, il a tout mon respect. Il est totalement sur son X devant les caméras et l'ex-journaliste en fleur.
Poli, souriant, diplomate, humain, humble, emphatique, amical, documenté, taquin, fragile, vulnérable même, Lamarche nage comme un gros poisson dans l’eau. Ce sont des tâches accessibles à son niveau intellectuel de compétences à lui. Je crois tellement en ce que j’écris que je m'engage à lui offrir un contrat dans mon cabinet aux mêmes conditions financières que celles qu’il détient actuellement.
Présentement, il ne fait que passivement communiquer un message confus dont il n’est pas du tout à l’origine. Il n’est que la courroie de transmission d’une machine trop puissante pour lui et qu’il ne contrôle définitivement pas.
Voilà pourquoi j’affirme que le poste de maire est vacant.
En fait, je dirais que le « vrai » maire, il est là, oui, mais caché quelque part dans le “deep state” municipal et c’est lui qui est directement responsable du viol des trois ronds-points de la rue René-Ganier.
Et je vous le dis ici, frères et soeurs de sang trifluviens, nous allons ensemble trouvé qui est le coupable de ce crime. Et croyez-moi, il sera redevable devant Dieu, l'État, ses enfants, sa femme, ses supérieurs et ses grands patrons, nous, les payeurs de taxes.
De cela aussi, je m’engage.
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