Qui profitera le plus de la campagne “J’arrive Trois-Rivières” ?
Je veux surtout pas être négatif et critiquer pour critiquer. Un 31 janvier. Quand même. Mais je sais. C’est mon genre. Je m’excuse. Très sincèrement. En tout cas. Mais j’essaie d’arrêter. Vrai. Un jour à la fois. Juste pour aujourd’hui.
Pour ici, ça, ce cas, ce dernier de l’année, cette opération marketing incohérente, off, financée par les taxes des contribuables trifluviens, je veux savoir.
Pour savoir. Oui. Comme toujours. Tout savoir c’est pour ça que je me lève le matin.
Savoir aussi parce qu’il faut savoir. Parce qu’on veut savoir. Qu’on doit savoir et surtout, parce que comme citoyen on a la droit de savoir.
Tout, absolument tout.
De A à Z.
Tout.
Du nom du drone-pilot à celui qui a négocié le plan média. Du nombres de rouleaux de papier de toilettes utilisés par le réalisateur de la publicité à la couleur des bobettes de sa troisième assistante.
Pas tous veulent savoir je le sais. C’est certain. Plusieurs n’attendent que le retour du prochain Grand Prix ou de remettre leur gros bateau dans le Saint-Maurice en juin.
Mais il y a aussi bien du monde qui aussi veulent savoir: des citoyens ordinaires, des jeunes, des vieux, des gars, des filles, des travailleurs d'usines, des avocats, des étudiants au CEGEP, des hommes d'affaires, des payeurs de taxes, des professeurs d’université et surtout, et j’y reviendrai, la diaspora trifluvienne.
Alors Monsieur le maire, je vais vous prendre aux mots et remettre formellement en question votre leadership ici sur la place publique sur cette opération marketing improvisée dans le secret le plus total du deep-state municipal.
Pour ouvrir le débat, je cite vos propos rapportés dans un média local le 6 novembre 2020: “La remise en question du leadership d’un élu, ça remonte à Jules César. Moi je me présente parce que j’y crois, parce que j’ai installé des choses qui vont faire école, que ce qu’on a fait n’est que le début de ce qu’on peut faire. Si les gens veulent venir discuter de mon leadership sur la place publique, je n’aurai aucun problème à le faire. Mais il va falloir qu’ils soient prêts à venir en débattre…”
Alors débattons mon très cher voisin de la paroisse Sainte-Cécile. Pour allumer les hostilités, je te demande d’abord de répondre directement sur cette page à ces très simples questions:
Quel est l’objectif de cette campagne marketing?
Cette campagne marketing destinée aux jeunes familles de 25-35 habitants la grande région de Montréal est une solution à quels problèmes à la ville de Trois-Rivières exactement?
Dans sa totalité, combien a coûté cette campagne publicitaire aux payeurs de taxes?
Combien a coûté la production de ce vidéo de 30 secondes?
Pourquoi avoir choisi une narration féminine?
Pourquoi ce narratif d’une femme anonyme qui se questionne sur sa qualité de vie à l’ère du COVID?
Pourquoi un narratif au “JE” ?
Pourquoi “JE”… “ELLE”… et non pas le “NOUS”. Le “NOUS” familial. Le “NOUS” collectif? Le “NOUS” inclusif?
Les grosses têtes de la ville disent vouloir rejoindre les jeunes familles.
Fair enough.
Pourtant, dans le scénario et son exécution, le réalisateur laisse sous-entendre clairement que la décision de venir refaire sa vie à Trois-Rivières est celle de la cheffe du foyer.
"La femme"
"La blonde"
Alors Monsieur le maire progressif, quel message veut-on envoyer exactement?
Que la femme idéale de votre plan marketing, celle que veut attirer chez-nous les stratèges de l’hôtel de ville est celle qui porte les culottes dans le couple de ces jeunes montréalais de 25-35 ans?
Que c’est elle qui décide pour la famille?
Si telle est la cible, l’intention, l’objectif marketing, la propagande, pourquoi????
Monsieur le maire, dite la vérité à vos électeurs: pourquoi voulez-vous de cette "femme" dans la cité de Laviolette???
Qu'est-ce que cette femme a que les autres femmes n'ont pas?
Je parle ici de celles, plus conservatrices, plus conventionnelles, plus classiques, plus dociles, celles qui fièrement juré devant Dieu fidélité, soutien, amour, loyauté, complicité, soumission, abandon et foi en leur mari qui travaille 60 heures par semaines pour nourrir sa famille???
Plus encore, nous (je, @pierrecote candidat à la mairie) voulons également savoir qui est le concepteur-rédacteur de cette campagne? Le directeur artistique? Le réalisateur? Le producteur? Le chargé de compte?
Combien a coûté le temps-média pour cette campagne?
En dollars absolus bruts et aux CPM ou CPP, comment la ville a payé pour ce fameux spot dans le Bye Bye?
(Que je n’ai pas vu personnellement. A-t-il passé finalement? Fake News is it?)
Combien a coûté les honoraires des consultants? À combien de l'heure?
Qui a développé cette campagne pour la ville?
Pourquoi la ville ne l'a pas développé à l’interne?
Qu’est-ce que le "prestataire de services" détient comme compétences distinctives et expertises en marketing que la ville n’a pas?
Finalement, la vraie question, dans le fond, dans les faits, et en théorie, quand j'y pense, est la suivante: qui profitera vraiment, le plus, à court, moyen et long terme de cette campagne publicitaire financée directement par les taxes des Trifluviens et totalement sans leur consentement?
Alors Jean, j'attends tes réponses à mes questions.
Tu voulais débattre, alors allons-y, débattons, ici, sur la place publique dans un esprit de transparence radicale.
Je t'offre gratuitement l'opportunité d'enfin montrer ton leadership des Ailes Rouges de Saint-Cécile à toute la ville, ses futurs résidents et à la diaspora trifluvienne qui me regarde d'Asie, de Vancouver, de Saint-Lambert, ou d'Hérouxville.
Encore une fois, cher Jean, je te passe la puck su'à palette...
...1-0 pour l'aut' bord...
...15 secondes à faire en troisième période...
...la foule compact présente au Centre Marcotte retient son souffle...
...on sent les odeurs de frites sur la glace...
...l'Abbé Marcouiller seul, debout, au garde à vous regarde la scéne, attentif, perplexe, curieux, excité...
...pis l'gros vas-tu scorer?
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